1. |
Un trop plein de rouge
01:21
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2. |
Deux bals dans la tête
05:11
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Rhabille-moi le p'tit
J'ai le vide à moitié plein
Tue-moi ce beau ver à jeun
Ce tord boyau qui fuit
J'ai la lune en plein jour
La pompe à merde qui sent le bal
Passé le coin du bois
Mes fils se touchent
J'lâche la rampe, marche en pompes
Funèbre, c'est ma routine !
Ca valse dans ma tête
Je vois la voie, ces toiles filantes
Visiste les coulisses
Le trombone en valet de pisse !
J'ai le cor qui balance
Les troncs qui pètent sous la lance
Le tube à la vertical
C'est l'eau à la cave qui m'troue l'bal !
Des clous ! Que dalle ! Des nèfles ! Peau de balle !
J'ai été bercé sûrement trop prés du mur
Sans tambour ni trompette - j'ai mal...
Toi qui meurs un peu comme moi,
Faisons fosse commune !
Je me pâme devant les bolets roses,
Mais si les vaches en avaient, on aurait plus de lait
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3. |
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LAMENTATION D'UN POIL DE CUL DE FEMME (EXTRAIT)
Il est dur lorsque sur la terre
Dans le bonheur on a vécu
De mourir triste et solitaire
Sur les ruines d'un vieux cul
Jadis dans une forêt vierge.
Je fus planté, sur le versant
Qu'un pur filet d'urine asperge,
Et parfois un filet de sang.
(...)
Destin fatal ! Un doigt nubile
Un soir par là vint s’égarer,
Et de sa phalange mobile
Frotter, racler et labourer.
(...)
J’ai vu s’en aller nos dépouilles
Sur le fleuve des passions,
Qui prend sa source dans les couilles,
Et va se perdre dans les cons.
(...)
N’ai-je pas vu tous les prépuces,
Avoir chez nous un libre accès,
Alors même qu’ils étaient russes,
Surtout quand ils étaient français.
(...)
J’ai vu le vieillard phosphorique,
Dans un effort trop passager,
Charger avec son dard étique,
Sans parvenir à décharger.
J’espérais à l’heure dernière,
Me noyer dans l’eau des bidets,
Mais j’habite sur un derrière
Qu’hélas on ne lave jamais.
- Il eut parlé longtemps encore,
Lorsqu’un vent vif précipité,
Broyant, mais non pas inodore,
Le lança dans l’éternité.
Ainsi tout retourne dans la tombe,
Tout ce qui vit, tout ce qui fut,
Ainsi tout change ainsi tout tombe,
Illusions… et poils du cul.
JULES VERNES(1855)
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4. |
L'Alpha Mal
05:43
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Même Diapsi pense que t'es Seul... c'est dire !
Du genre joufflu, qui pue d'la gueule
Un vrai trouduc et ça dégueule,
Tu parles, Tu pètes : la même aigreur !
Je t'aime comme la colique
Que m'inspirent tes chroniques.
C'est pas les murs qu'tas léchés
Qu'ont engraissé ta dictée
Fais pas l'âne, t'as déjà mon son
Qui te fait pointer les tétons
Moi j'ai plutôt l'âme d'un tireur
La cochonnet plutôt ta soeur
Je fais parler beaucoup d'encre.
Mais tu n'attends pas qu'ça seiche
Cherches encore ta cane à pêche
Pendant qu'tu mouilles, je lève l'ancre
Je suis l'alpha mal
L'odieux du stade
Plus violent que Furiani
Je l'ai ouverte : ma bouche-rie
Pour les chèvres dans ton genre
Bien piquantes, bien croquantes
Meilleur avé l'accent
Le fait-blesse : c'est plus tendre
Regarde toi dans le mouroir
T'es vraiment bien d'la fanfare
Genre flûte à bec bien à la vent
Prêt à bien bouffer tous les glands
Toi t'es plus à voile qu'a vapeur
Vois en moi le fin prédateur
Des mômes comme toi c'est à toute heure
Que j'en stocke dans le freezer
Oublie le plancher des vaches
Les pissenlits c'est pas jouasse
Habitue-toi aux carrés de racines
Un fignard comme toi préférera l'épine.
Tu ne manqueras pas la pelle
Du pied, supllie-Moi, ton Roy
Le pompier Funèbre
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5. |
L'Etrangorium
01:42
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6. |
Les Valseuses
06:12
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7. |
Gauloises ou Gitanes
04:28
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Repoudrage blanc sur la Narine
Fion national en beau smoking
Le peigne, six clopes, ça fait d'la thune !
Eloge du nègre à titre costume...
C'est comme les pipes faut bien bourrer
Mais si mon coup de barre t'abat
Rentre et commande une menthe au lait
Car on gardera que tes abats !
Oublie pas qu'au Koala-oak bar
Réaction en-chêne et c'est marre !
En avant pour la pinaille!
Baptisé au sécateur,
Nourri à la moutonaille,
J'ai plus peur pour toi que ta soeur !
Ca a fait science popo
En face des sections Dassaults
Ca vient miner le taille-crayon
Avant de faire le dos rond
Un passage toujours d'accor
Ensuite ça balance son porc...
Pour parer le viol du gros bourdon
C'est sur le cirque qu'il faut qu'ils pissent
C'est moins joli qu'dans les violons
Mais au moins, les nains, grandissent !
Mais au moins, les nains , grandissent...
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8. |
Comptine à Boire
04:21
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Violoncelles qui foirent les sols
Merde ça ripe en l'abbé Mol
Préférons mineures aux majeures
Gammes trop innocentes pour l'heure
Pas vraiment la bière à boire
Contemple ça : ta mère aboie !
J'lui apprends les quatre pattes en bas
Juste avant de jouer de l'amer haut-bois
Et j'te parle pas d'un zeste de houblon
V'là la pression qui monte sur scène
La boissonnière qui les enchaîne
Les films pour nous c'est pas comique
Mortes à défunt politique...
Ces bêtes à manger du son
Pensent qu'a noyer la boisson
Fusille moi un si lent vicieux
Dans un long soupir silencieux
D'un temps
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9. |
Anis Maudit
05:22
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Seine d'horreur sur les crottoirs de Paris
Théatre de buvards comme une pisse-copie
Il nuit debout, place République
Aux larmes citoyens ! Mais que d'effluves anales...
LOGIQUE !
Le savoir pas-faire à la française
Bien plus Groland que finlande
Cette fine bouche du jizz-band
Prêche une rare scatochèse
Urinant en rosée au lever
Descendant le rosé au dîner...
Poiscaille ou vieux loup de mer ?
Pisse-cailloux ne boit pas l'eau des mères !
Ce paris sans Germe un rien désuet
Des astres naturels aryens conspués
Lumières froides sur les Chants Epuisés
Ces sentiers battus que l'on ne gagne jamais...
Cette france qui dort en masse
Peuple de bétaillères inhumées
Partie de boules sans cochonnet
Qui calme ces hardeurs dégueulasses
Gens bon qui raffolent du rouge à lèvre à cochon
Parfum déconfiture de canard sauce tire-bouchon
Anarcho-goalisme du vaurien
Et bien tout seul dans le Pétain
Doigt tendu sur la jaquette
Serein, fumant ses Guy moquette...
Morte France renaîtras-tu de ces cendres
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10. |
Triste Sade
07:00
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Même démoulées trop chaudes
Ou sans note au piano
Même fagotées en sans-culotte
Trop de tête-à-queue quand je pilote.
Pour te retrouver dans de beaux draps
Viens visiter mon p'tit chez moi.
Bordel de cul sous couverture
On me dit feu aux cuves et père-vidures
Ne m'tourne pas le dos, ou c'est le coq et l'âne
Et ton canard, plus trempé que ma canne
A la six-quatre-deux c'est pour les ordures
J'connais pas le dare-dare : moi c'est plutôt le dur-dure !
Sans nuance de cris, ramasse tes gambettes !
P'tite evitée d'honneur, moi j'te fais la fête !
Lisier dans les yeux, c'est bien cette verrat...
Evite les petits formats, je préfère les plans A3
Eh jacques !! Facile....
Je te remets une goutte ?
Moi aussi je voudrais voir le manège tourner
Mais un manège sans enfant,
Ce n'est pas un vrai manège...
SATAN!!!
Les allumeuses, ces touffues toute flamme,
Ca cloche sous les bas de Notre-Dame
Alors prie mère Marie-couche-toi-là
Arrange-toi bien ! on satan là-bas....
J'te ferai moucheter mon fleuret
Et si t'as la brioche enfournée
Je t'aiderai bien à la dépoter
Je démonte bien les mères déchainées
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