1. |
Que gloire soit nôtre !
02:56
|
|
||
2. |
Le sang sur ma lame
12:09
|
|
||
Alors que le sanctuaire
n’est plus que ruines
Les âmes contemplent la désolation
Une lueur rouge pour seul guide, l’œil de la mort
Ou le soleil blessé
En ma lame j’accueille leur feu...
Éternels servants balafrés
des maux de leur errance
Qui trouvèrent refuge sur ce morne champ de bataille
Privés d’accès à la rédemption...
À toutes funérailles...
Le sang miroite et coule
Sur l’oriflamme
Sous les étoiles
Le sang sur ma lame
Le sang chante et danse
Dans les flammes
Sous les étoiles
Le sang sur ma lame
Les larmes fantomatiques ruissellent
Sur les murs d’une crypte oubliée
Hantée par les hurlements
De spectres suppliants
Ils connaîtront la sérénité
dans le néant et l’oubli…
De la vie au trépas
Plus rien ne vit ici-bas
La sombre magie
N’a plus de pouvoir ici
Seul l’acier spectral
Fait taire les derniers râles
Le sang sur ma lame
Celui de leurs âmes
Le sang miroite et coule
Sur l’oriflamme
Sous les étoiles
Le sang sur ma lame
Le sang chante et danse
Dans les flammes
Sous les étoiles
Le sang sur ma lame
Le sang sur ma lame est celui de leurs âmes...
Le sang de l’outre-monde s’écoule en silence
|
||||
3. |
Héraut de l'infamie
08:37
|
|
||
Je brise l’éclat solaire
Ma haine se dresse, haute
et fière
Ivresse de destruction
Exécuteur de viles promesses
Cette terreur m’apporte liesse
La lumière inerte d’une étoile morte
Sur le trône des zélotes
La chair putrescente et infestée
Un horizon de jouissance exaltée
Un serment pour l’éternité...
Une vision du brasier de la géhenne
Pour toi ériger un temple de
la haine
Chevalier des flammes impies
Je fais le serment de l’infamie
Servir sa majesté conquérante
Genou à terre, lame va-t-en-guerre
Puissants et fiers, l’âme délétère
Affamés d’une ferveur arrogante
Le bras armé d’une croisade décadente
Pèlerin des grands charniers...
Des chaînes entravent les derniers dévots
Attendant une rédemption jamais venue
Notre colère archaïque
La gloire des hérétiques
J’entends d’innombrables cœurs expirants
Complainte larmoyante d’un espoir agonisant
Une vision du brasier de la géhenne
Pour toi ériger un temple de
la haine
Je fais le serment de l’infamie...
Sur le chemin d’une vindicte sanglante
L’infâme marche avec moi
Poursuivant cette quête frénétique
L’infâme marche avec moi
Le chevalier damné marche vers l’infamie...
|
||||
4. |
|
|||
Des noires créatures naissent
et grandissent
Dans les cachots célestes
Inquisiteur porté en gloire
D’or et de joyaux de cendres
Cauchemar flamboyant
Tyran de la tour immaculée
Usurpateur de tous les trônes
Profanateur de tous les songes
Le scintillement qui habitait un jour le génie de l’homme
Vient se flétrir sur les remparts
De la citadelle des cieux
Inquisiteur porté en gloire
D’or et de joyaux de cendres
Cauchemar flamboyant comme un rêve
Tyran de la tour immaculée
Le joug du Tyran sera brisé
Par la masse noire
Des blasphémateurs déferlants
Pourfendeurs de la fausse lumière
Un jour viendra où les cendres du sacré
Fertiliseront la Terre mortifiée
Les anges mutilés se jetteront
Du haut des tours blanches
Avançant sur monts et vallées
Comme une pluie salvatrice
Ton règne s’abîme dans les douves millénaires
Où pourrit l’éclat du jour
Et se noie la flamme du soleil
Je rêve d’un ciel qui ne portera plus la marque de ton évocation
Où les astres seront libres de renvoyer la lumière de ce qu’ils sont
Inquisiteur porté en gloire
D’or et de joyaux de cendres
Cauchemar flamboyant comme
un rêve
Tyran de la tour immaculée
Le temps est venu de faire rayonner notre noblesse
Le temps est venu de détrôner
le Tyran céleste
Le temps est venu de faire rayonner notre noblesse
Pour te détrôner...
Tyran céleste porté en gloire
D’or et de joyaux de cendres
Cauchemar flamboyant comme
un rêve
Tyran de la tour immaculée
|
||||
5. |
Le souffle de la guerre
11:23
|
|
||
Lorsque je combattais jadis
Sur les chemins de la gloire...
Depuis les hauteurs du castel
Où je contemplais notre vaste fief
Je me souviens du soleil d’hiver
Pâle et léchant la pierre froide
Aux premières heures du jour
Embrassant le beffroi d’un vif éclat
Quand l’astre succombait aux ténèbres
Jetant sur le monde une noirceur de cendres
Un millier de torches dans l’obscurité
Et les épées furent purifiées
Par le souffle de l’hiver...
Et les espoirs des hommes se consumèrent
Dans l’incandescence de la guerre
Alors que les flèches se fichèrent dans les pavois
Et que le pont-levis s’abaissa dans un sourd fracas
Un millier de torches dans l’obscurité
Et les épées furent purifiées
Le cor sonna la charge,
et le fracas de l’acier
Brisa la quiétude hiémale
Jusqu’au dernier souffle
Ma lame trancha la chair
Jusqu’au dernier souffle
Je fis trembler la terre
|
||||
6. |
|
|||
7. |
|
|||
Noireglaces, mon éternel refuge
Une forteresse aux tours décapitées
Dormant dans les brumes sinistres
Dans le ventre de la forêt sans fin
Assiégée par un hiver sans âge
Et les vents de glace embrassent la vie qui s’endort
Vers l’inerte sommeil
À la lumière d’un crépuscule d’hiver
Un chemin serpente entre les arbres gelés
Des statues vêtues de lierre
et de mousse
Veillent sur le donjon de Noireglaces
Un symbole d’une gloire ancienne et enracinée
Dans les profondeurs de mes pensées
Je suis l’esprit qui déambule toujours et encore
En ces corridors lugubres
et délabrés
Redorant les blasons de mon imagination
À la lueur des chandeliers
Projetant sur les tapisseries brodées
Les ombres ondoyantes et agitées
Des armures à l’acier terni
L’illusion d’une scène de bataille
Du faste de la table des seigneurs
Je ne sais ce que je trouverai
Par-delà Noireglaces et Brumes-sinistres
Au-delà du voile de douces ténèbres
De ma demeure de toujours
Dans son manteau de pierres déchaussées
Il fut un temps où je croisais
le fer
Affrontant toutes les chimères
Vouivres et dragons du tourment
Perchés aux sommets des tours d’argent
Le souffle ardent de l’anéantissement
La mélancolie vibre dans les veines de pierre
Et invoque les chants de guerre
Je suis l’esprit qui déambule toujours et encore
En ces corridors lugubres
et délabrés
Redorant les blasons de mon imagination
À la lueur des chandeliers
La mémoire de ma mort j’ai égaré
Dans le dédale de larmes futiles
Où j’espérais trouver ma fin
Où j’attendais le sacre de la renaissance
|
Les Acteurs de L'Ombre Productions France
LES ACTEURS DE L’OMBRE PRODUCTIONS is an association bringing passionate people together, all volunteers. Our vocation? Presenting bands we love, usually coming from nowhere!
Contact Les Acteurs de L'Ombre Productions
Streaming and Download help
If you like Par-Delà Noireglaces et Brumes-Sinistres, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp